Regard sur nos frères SDF : temps fort des 1eres
Parce que nous partageons cette même terre, parce que nous vivons parfois dans le même quartier, parce qu’il se trouve à côté de l’entrée d’un magasin, parce qu’il « réside » parfois en bas de chez moi… et nous ne le voyons pas, pas toujours, parfois… Ils font partie de ces gens que l’on appelle « les invisibles », ceux que l’on ne veut pas regarder par mépris, par gêne, par peur et pourtant ils sont bien là juste à côté de nous, des hommes, des femmes, des jeunes.
Peu, très peu ont choisi cette vie marginale mais la dureté réelle de la rue les rattrape vite, d’autres s’y sont retrouvés suite à une perte d’emploi, un divorce. Parfois une dispute familiale, un jeune mis dehors par ses parents le jour de ses 18 ans. Il y a aussi les migrants qui viennent chercher une vie meilleure… Tant de parcours humains différents. Pour les connaître, il est bon de prendre la peine, le temps de les écouter et c’est ce que propose, entre autre, le Secours Catholique. Chaque jour, les bénévoles du Secours Catholique accueillent ces personnes qui parfois ont simplement besoin de parler tant leur solitude est grande. D’autres bénévoles font des maraudes, pour proposer un repas chaud ou un hébergement durant les périodes de froid, ils partent toute une nuit à la rencontre de ceux qui évitent les centres pour éviter la violence, de ceux désocialisés depuis tant d’année et pour qui la rue est devenue leur véritable maison.
Alors durant ce temps fort, nous avons posé notre regard sur ces hommes et ces femmes de tout âge pour comprendre ce « milieu », ces personnes, leurs besoins d’être aussi considérés, de lire dans nos regards non du mépris mais d’y lire un sourire.
Un regard est une main tendue vers la reconnaissance, ce besoin fondamental que tout homme ressent.
Un simple regard sur eux.
Un regard fraternel pour un monde plus juste.
Fanny