SORTIE ISLANDE POUR LES TERMINALES S

8 Nov 17

21h : il faisait déjà nuit lorsque nous sommes partis de Villa Pia. 3 bus, 5 classes, 1 destination : l’Islande. Les côtes de notre hôte se dessinent lentement depuis notre avion. Nous arrivons finalement à Keflavick vers 15h (heure locale). C’est là que commence notre périple sur l’île d’Harald le chevelu.

Les grondements de la terre (lundi et mardi) :

Qui n’a jamais rêvé d’aller d’Europe en Amérique d’une seule foulée ? Notre cher professeur M. Warnet et toute l’équipe pédagogique nous montrent un passage secret pour réaliser ce rêve : il s’agit d’un pont entre les 2 continents (entre la plaque eurasienne et la plaque américaine). Plus tard, nous découvrons des effusions de soufre reconnaissable entre couleur et odeur. Après notre nuit à l’hôtel Cabin, nous nous réchauffons dans le Secret Lagoon, une source chaude entourée d’un parcours entre mini geyser et effusion d’eau bouillante où le vent frais nous vivifie. Une autre démonstration des éléments est à l’œuvre : dans une serre géothermique que nous avons eu la chance de visiter. Une dégustation de tomates cultivées sur place accompagnait l’explication, le panier est revenu vite vide.

Reykjavik (mercredi) :

Reykjavik est la capitale de l’Islande depuis le milieu du XIXème siècle. Après l’indépendance du pays, cette ville connut un essor sur tous les plans. Aujourd’hui, elle compte environ 200 000 habitants, soit les quasis deux tiers des islandais. C’est aussi la capitale du nord du monde. Nous avons marché dans le centre afin d’atteindre la cathédrale monumentale. Le catholicisme cohabite avec le protestantisme religion officielle de l’Etat. Ces monothéismes ont d’ailleurs cohabité longtemps avec les païens. Certains élèves ont pu prendre un ascenseur afin d’admirer la vue depuis le clocher de l’église. Par la suite, le mauvais temps nous a contraints à changer nos projets : direction le musée des glaciers et son tunnel de glace grandiose. Les marques cendrées, traces d’anciennes éruptions, rappellent que l’Islande est le pays des extrêmes.

L’Islande, terre de feu et de glace (jeudi) :

Nous sommes arrivés à la cascade de Skogafoss (dite de la Forêt). A cause du vent agité et de la puissance de la cascade, nous sommes revenus trempés, mais, dans nos esprits, nous resterons impressionnés. Ensuite, ce furent pour nous les basques, les retrouvailles avec la houle, le vent et le sable : sur la splendide plage de Vikn de magnifiques orgues basaltiques se dressent au bord de l’Océan Atlantique. Deux colonnes de basalte, peut-être des trolls d’autrefois, surplombent la plage de sable noir. Suite à ce premier choc visuel, un deuxième se profile très loin  et nous voyons la face émergée de nombreux icebergs et nos amis les phoques (pour les plus chanceux !). Il s’agit sans doute du plus beau paysage de notre voyage ! Puis, un étrange spectacle s’offre à nos yeux : d’anciennes coulées de lave recouverte de mousse à perte de vue. D’après Frederik notre guide, un volcan islandais aurait provoqué, par son éruption monumentale, une famine et de mauvaises récoltes de l’Europe au Japon à la fin du XVIIIème siècle. Ces mauvaises récoltes seraient un facteur qui conduisit à la Révolution française quelques années plus tard…

Les meilleures choses ont une fin. Ce voyage devait se terminer. Nous partons donc en avion, des étoiles (à défaut d’aurores boréales) plein les yeux. Cependant, malgré la fin de ce voyage, ses enseignements demeureront longtemps en chacun de nous. Que ce soit les liens entre les élèves, classes ou professeurs, les concepts scientifiques qui nous serviront ou même notre culture générale. TOUT a grandi en nous avec ce voyage.

Et surtout, nous savons enfin prononcer « Eyjafjallajökull » !

Théophile Mathieu et Xabi Héliot (TS1)

Galerie photos ci-dessous, régalez-vous !