BONNE RENTRÉE !

10 Sep 18

BONNE ET DOUCE RENTRÉE !

JOIE DE TRANSMETTRE :

CE LIEN QUI UNIT CELUI QUI DONNE ET CELUI QUI REÇOIT

Après un été qui nous l’espérons a été source de repos, de joie, de dépaysement, de douceur pour tout le monde, nous vous souhaitons une bonne rentrée et une belle année en perspective au sein de notre établissement.

Tout au long de cette année, comme les précédentes et celles à venir, nous aurons à cœur de transmettre certes des connaissances et un savoir-faire mais également un savoir-être, un savoir-vivre pour permettre à chacun de trouver les clés de ses propres réponses, de ses propres choix.

Transmettre c’est permettre à l’autre de grandir en conscience et de se découvrir.

« Ce n’est pas un contenu que j’ai à transmettre, je m’en garderai. Chaque âme est une telle richesse. Mais il faut que cette richesse soit réveillée. La transmission, c’est cette attention portée à un autre qui fait qu’en lui surgit le meilleur de lui-même. »

Christiane Singer

La transmission nous concerne tous car nous sommes tous des éducateurs.

Ci-dessous une prière que nous vous partageons:

 PRIERE DE L’EDUCATEUR – Jacques Maréchal, s.j

Ils vont leur chemin, Seigneur,

ces garçons et ces filles,

comme Tes disciples sur le chemin d’Emmaüs.

Tu m’as mis sur leur route.

Donne-moi de les rejoindre

comme Tu m’as rejoint dans mon histoire,

respectant les méandres, les déviances de ma vie.

Apprends-moi non seulement à les voir,

mais à les regarder,

ces visages chiffonnés, lisses,

ou ceux dont le sourire dit le coeur,

ces yeux vides, fuyants,

ou ce regard rempli d’étoiles.

Que le soir, je rentre à la maison,

lourd d’emporter avec moi tous ces visages,

tous ces regards.

Apprends-moi, Seigneur,

à rejoindre Ton désir sur eux,

en embrassant toute l’étendue

de leurs propres désirs,

à ne pas me figer sur ce qu’ils sont,

mais à me fixer sur ce qu’ils ne sont pas encore.

Comme Toi avec Tes deux disciples,

donne-moi de les aider à apprendre que l’essentiel

est de goûter les choses intérieurement.

Apprends-moi envers eux, Seigneur,

l’infinie patience que Tu nous portes,

à être l’agriculteur qui respecte leur terreau

et les délais de leurs moissons.

Quand il m’arrive de les voir

comme des puits comblés et desséchés,

aide-moi alors, Seigneur,

à soulever pierre par pierre pour dévoiler

ce qui était caché à leurs propres yeux,

à être le sourcier de l’Eau vive qui dort en eux.

Que je puisse leur dire, comme Toi si souvent:

 » Lève-toi et marche !  »

Que je puisse les inviter à incliner leur coeur vers cet Autre qui les habite déjà.